- foresterie
-
• 1946; de forestier♦ Techn. Ensemble des activités d'aménagement et d'exploitation des forêts. — On dit aussi FORESTAGE n. m.foresterien. f. Didac. Ensemble des activités concernant les forêts.⇒FORESTERIE, subst. fém.A.— Ensemble des sciences, des arts et des activités ayant trait à la conservation, l'aménagement, la gestion et la création des forêts. Par la suite, on discuta sur le rendement maximum matière et sur la rente maximum. Les bases de la foresterie scientifique datent de cette époque. Mais, malgré tous les efforts pour développer la production forestière, cette dernière ne couvrait pas néanmoins la totalité des besoins du royaume avant la Révolution (Forêt fr., 1955, p. 14).B.— Conseil de foresterie. Réunion d'actionnaires et de personnes compétentes désignés pour gérer l'exploitation des forêts. Mathilde écrivit à Peter que son père allait présider, le 15 juin, un conseil de foresterie (L. DE VILMORIN, Hist. d'aimer, 1955, p. 23).Prononc. :[
]. Aucune transcr. ds les dictionnaires. Étymol. et Hist. 1. 1467 « office de forestier » (Doc. A. de Courson ds GDF.); 2. 1946 « ensemble des principes, lois et méthodes nécessaires à la gestion des forêts » (Forest.). Dér. du rad. de forestier; suff. -erie; déjà attesté en lat. médiév. par forestaria « charge, pouvoirs d'un forestier » (1179 ds NIERM.). L'a. fr. a en outre un subst. foresterie « forêt, bois où il était défendu de chasser » (1294 ds GDF.); dér. de forest (s.v. forêt); suff. -erie. Fréq. abs. littér. :1.
foresterie [fɔʀɛstəʀi] n. f.ÉTYM. 1946; « office de forestier », 1467; du rad. de forestier, ière, et suff. -erie.❖♦ Techn. Ensemble des principes, des règles et des méthodes nécessaires à l'exploitation et à l'utilisation rationnelle de la forêt et de ses ressources. ⇒ aussi Arboriculture (forestière), sylviculture. — REM. Ce terme est très courant au Québec. — Conseil de foresterie : réunion d'actionnaires et de personnnes compétentes chargées de gérer l'exploitation des forêts. || « Alors, par précaution, depuis trente ans, on acclimate des essences étrangères et on les met en réserve : pins américains, chênes rouges, bouleaux des Appalaches Une sorte de plan Marshall de la foresterie » (le Monde, 5 janv. 1980, p. 21).♦ On emploie aussi forestage n. m.
Encyclopédie Universelle. 2012.